C'est pas ma
guerre !
Les graphismes se veulent assez pauvres dans l'ensemble, mais sans être laids pour autant. Bodycount se contente d'une direction artistique faible, voire de bas niveau. La modélisation des personnages manque cruellement d'originalité (au passage, vous ne verrez pas plus de quatre types d'ennemis par stage, à croire que le clonage fait des miracles). Certaines portions de niveaux sont même réutilisées afin de faire office de mission. Le rendu de l'eau est clairement laid, les textures restent fades et les explosions ne dérogent pas à la règle. Toutefois la modélisation des armes reste assez bien réalisée. A noter que la grosse "innovation" du jeu réside dans la destruction d'éléments du décor (les murs la plupart du temps), mais on n'utilisera ce gadget du jeu que très peu souvent car il n'est pas question de stratégie dans Bodycount. Au final, nous sommes bien loin d'un Deus Ex : HumanRevolution ou d'un Black, le jeu se voulant brutal et dépourvu de tout sens stratégique.
Les graphismes se veulent assez pauvres dans l'ensemble, mais sans être laids pour autant. Bodycount se contente d'une direction artistique faible, voire de bas niveau. La modélisation des personnages manque cruellement d'originalité (au passage, vous ne verrez pas plus de quatre types d'ennemis par stage, à croire que le clonage fait des miracles). Certaines portions de niveaux sont même réutilisées afin de faire office de mission. Le rendu de l'eau est clairement laid, les textures restent fades et les explosions ne dérogent pas à la règle. Toutefois la modélisation des armes reste assez bien réalisée. A noter que la grosse "innovation" du jeu réside dans la destruction d'éléments du décor (les murs la plupart du temps), mais on n'utilisera ce gadget du jeu que très peu souvent car il n'est pas question de stratégie dans Bodycount. Au final, nous sommes bien loin d'un Deus Ex : HumanRevolution ou d'un Black, le jeu se voulant brutal et dépourvu de tout sens stratégique.
De temps à autre une musique vaguement électro tentera de rythmer les combats effrénés, mais en vain. Bodycount échoue sur la bande-son la là où d'autres comme Half Life ² ont réussis. La musique est très peu entrainante et simpliste au possible, aucun thème n'est mémorable : encore un mauvais point pour le soft.
Note finale :4 / 10
En résumé, Bodycount tente de s'imposer auprès de
ses ainés dans le monde du FPS mais sans succès. Un gameplay
brouillon, une IA défaillante, une durée de vie relativement faible
(5h de jeu) et une monotonie constante règnent tout au long du jeu
et ce n'est pas un scénario bancal aux rebondissements
inintéressants qui feront du soft un jeu acceptable. Toutefois, à
petites doses le titre peut s'avérer appréciables pour les joueurs
occasionnels. Pour info, le studio de Codemasters situé a Guildford
à du fermer suite aux ventes catastrophiques du jeu.
On a aimé
- L'action est soutenue
- Bon défouloir
On n'a pas aimé
- L'IA défaillante
- Peu d'armes
- Répétitif à souhait
- Un clone raté de Black
- Une direction artistique inexistante
On s'en tape
- *Fafé compte le nombre de cadavres* " 468, 469, 470..."
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