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Test de Bodycount sur 360

Les FPS, de nos jours, tentent de pousser l'expérience de jeu au maximum en offrant, le plus souvent, une histoire complexe visant à immerger le joueur dans un scénario plein de rebondissements ou encore de nouvelles idées de gameplay enrichissant ainsi fortement le titre dans son ensemble. Bodycount n'en fait partie. En effet, le titre de Codemasters se contente d'une pseudo trame scénaristique bâclée afin de se concentrer sur des fusillades spectaculaires. Malgré des lacunes apparentes, le jeu en vaut-il la chandelle ? C'est ce que nous allons découvrir à travers ce test.


Fight fire with fire

Vous incarnez un agent spécial du Network, une organisation dont l'objectif est de restaurer la paix sur la planète et de cesser toute guerre civile entre belligérants, et ce par la force. L'histoire débute en Afrique de l'Ouest. Largué en parachute au beau milieu d'une guerre civile où deux factions s'affrontent, vous devez mener votre mission a à bien, à savoir éliminer vos opposants. Seul problème, vous êtes seul contre tous. Armé et prêt à en découdre, vous suivrez les ordres d'une femme qui vous donne vos objectifs par communication radio ("nettoyez la zone", "désamorcez ces bombes" et "éliminez cet individu" la plupart du temps). C'est dès ce début de jeu que Bodycount montre ses premières faiblesses : l'histoire sonne fortement comme un simple prétexte pour canarder tout le monde. 
Un peu plus de consistance dans la trame aurait été la bienvenue. L'agent que vous incarnez n'a pas de nom, pas de motivations, vous ne l'entendrez pas parler (sauf lorsqu'il gémit à certaines réceptions de balles), vous ne verrez pas ce à quoi il ressemble, sauf lorsqu'il décède. Difficile de s'identifier à un personnage n'ayant aucune identité et restant muet. Le fait est qu'il est extrèmement difficile de s'investir émotionnellement dans le monde de Bodycount étant donné l'absence totale d'attachement au personnage principal. Mais Bodycount n'en reste pas là pour ce qui est des défauts car la souffrance vient à peine de commencer.

C'est bien connu, Codemasters n'est pas le roi du FPS. Toutefois des développeurs ayant travaillé sur Black (sorti sur PlayStation 2 et Xbox et à la réalisation léchée) font bien partie de l'équipe et cela se ressent énormément. Avec ce titre, le développeur semble avoir voulu suivre le même chemin que Black, à savoir un FPS basé sur une action sans cesse soutenue par des vagues d'ennemis et des fusillades de toute part. Le fait est que le jeu n'est rien d'autre qu'un clone raté de Black. Dès la première prise en main, on se sent lourd, les mouvements ne sont pas fluides et la sensibilité de la manette est à régler immédiatement si vous ne voulez pas avoir l'impression d'évoluer sous l'eau. Une des grandes faiblesses du gameplay réside en une seule et unique touche : la gâchette gauche. 

C'est cette touche qu'il faut utiliser afin de zoomer avec votre arme, sauf que le problème est que vous ne pouvez pas bouger lorsque vous zoomez et ce avec n'importe quel quelle arme. Ou plutôt vous pouvez vous pencher de droite à gauche mais il est impossible d'effectuer un autre mouvement. C'est cette mécanique de jeu qui enraye considérablement l'expérience de Bodycount. Vous allez vous retrouver constamment derrière un mur ou une voiture, vous accroupir, zoomer puis vous pencher du côté adéquat pour enfin pouvoir abattre l'ennemi. Cette faiblesse du gameplay rend le jeu incroyablement monotone et ennuyeux.

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