Le jeu lancé, on retrouve des modes de jeu
en ligne (Matchmaking ou Classé) et de nombreux
modes de jeu hors-ligne .
En hors-ligne, outre les
traditionnels modes Arcade, Versus, Team Battle Mode,
Survival et Défi chronométré, viennent s'ajouter le
mode fantômes et le mode histoire ...
Première bonne surprise, plus de 40
combattants vous attendent pour jouer à vos modes de jeu préférés
. Fini le temps où il fallait finir le jeu avec Pierre pour
débloquer Paul et avec Paul pour débloquer Jacques . Autant
de persos disponibles dès le départ est un luxe non-négligeable .
Grâce au superbe Art book de l'édition collector,
j'ai pu identifier les nouveaux venus de Tekken 6 autres
que le Boss ou le gigantesque robot de bonus
stage, répondant au doux nom de Nancy,
bien que j'eusse du mal à trouver une quelconque féminité en
lui .
Le premier nouveau m'amène à une réflexion : Les japonais seraient-ils un brin racistes ?
Après la polémique suscitée par ResidentEvil 5 et le fait que Chris et Shiva occissent des
Blacks (alors que ça ne dérangea personne que
Léon Kennedy massacrât des espagnols vivant presque
comme au Moyen-âge dans le 4 ), c'est le 2ème jeu de
combat de l'année à nous proposer d'incarner un
combattant Nord-Américain corpulent, pour ne pas dire obèse
. Cliché, quand tu nous tiens . Après Rufus de
Street Fighter IV, faites place (et il va en falloir !) à
Bob . Vient ensuite Léo, le
premier androgyne de la Saga qui me
rappelle King de la série
King of Fighters, le ténébreux latino Miguel
Caballero Rojo, l'orientale Zafina et
enfin Lars Alexandersson et Alisa
Bosconovich, les 2 protagonistes de
départ du mode histoire dont je vous parlerai
un peu plus loin . Alisa est un androïde
créé par le roboticien Dr. Bosconovich, de Tekken
3 version console, et dont les attaques sont
déconcernantes par l'usage de ses
propulseurs dorsaux, de mini-tronçonneuses ou de sa tête amovible
qu'elle utilise pour frapper ses adversaires . Avec son physique
et ses coups exotiques, Alisa
risque bien d'être la coqueluche des
nouveaux-venus .
Pour les modes "classiques", c'est un quasi sans faute .
Le gameplay est toujours
aussi bon, la modélisation des personnages
magnifique et les effets de lumière superbes
. Seul petit reproche : Il y a beaucoup
moins d'arènes que de combattants, et elles ne sont pas
toutes aussi soignées graphiquement . D'un classicisme
convenu, le jeu en lui-même n'a quasiment pas changé depuis que je
l'ai délaissé . Les seules nouveautés sont
l'apparition d'une jauge de Rage qui dope les attaques d'un
perso au bord du KO et la possibilité d'agrandir
l'arène, façon Mortal Kombat, en traversant des murs ou des
planchers, sauf que le rendu visuel est
plus sympa dans MK vs. DCU .
Ceci dit, au vu de l'excellente prise en
main, des heures à y consacrer pour maîtriser les
coups spéciaux sur le bout des doigts, NAMCO
a pris le parti de la continuité et c'est tant
mieux car, quand il se risque à la nouveauté, ce n'est pas toujours
ça ...
En premier lieu, le mode fantômes . Mon attention a été directement captée par ce mode de jeu hors-ligne . Grosso modo, il simule une série infinie de combats contre l'IA, affublant vos adversaires de GT comme si vous affrontiez d'autres joueurs . L'intérêt de ce mode m'échappe encore mais s'il peut donner l'ivresse du "live" à des non-abonnés ou des bannis, why not ?
Si TEKKEN ... Suis-je Barbie ? (encore du Ken Le survivant ...)
En parlant de mode en ligne, vous
avez la possibilité de personnaliser vos guerriers préférés
par l'obtention de vêtements et d'accessoires afin de vous
assurer un look unique et inimitable . Cette
variante issue de la série SoulCalibur (le 3) est
plutôt une bonne idée . Mais où déverrouiller
ces mirifiques accessoires et vêtements qui feront de vous des
Fashion victims ? Réponse : Dans le mode histoire .
Dans ce mode, seul ou à deux, vous parcourez une carte en traversant des mini-stages façon beat'em all . Vous récoltez de l'argent et débloquez des objets ou vêtements au fil de votre progression . Chaque mini-stage se termine par un combat contre un autre héros de Tekken qui, une fois vaincu, devient utilisable dans ce mode . Une arène vous permet de jouer le mode arcade et de déverrouiller les cinématiques des personnages . Le problème est que, contrairement au mode Tekken force de Tekken 3 et son ambiance Streets Of Rage, le jeu en 3D proposé est limite injouable, votre binôme Alisa d'une inutilité affligeante, et les graphismes pas loin de ceux du début de la PlayStation 2 . En sachant que vous devrez triompher de tous les mini-stages pour déverrouiller tous les persos pour l'arène si vous voulez débloquer leurs cinématiques de fin, ça prend vite des allures de corvée, sans parler de refaire des stages avec les persos pour étoffer leur garde-robe .
Fort heureusement pour moi, je ne suis pas un
addict des succès ou trophées car devoir
passer autant de temps sur un mode aussi raté m'aurait été
insupportable . Dommage, d'autant que le vieux gars que
je suis est un nostalgique des beat'em all
...
Si TEKKEN ... M'était noté .
Graphismes : 8. 5/1O
La modélisation des persos, les effets de lumière, les cinématiques vaudraient un 9 ou 9.5 mais les arènes sont un peu moins belles et le mode histoire franchement vilain .
Gameplay : 9/10
Le fait que des combos me soient revenues aussi facilement et, mieux, que j'ai pu les exécuter souligne si besoin en est l'excellent gameplay de cet opus, à part pour le mode histoire évidemment ...
Bande-Son : 8/10
Des thèmes musicaux variés, tantôt électroniques tantôt rock, de bons bruitages et des voix en chinois, en japonais et en américain, tout cela contribue à renforcer le jeu de manière efficace .
Intérêt/Ambiance : 6. 5/10
Malheureusement, le mode histoire, passage obligé pour tout joueur voulant compléter la galerie, déverrouiller les succès ou les trophées, par sa non-jouabilité et sa non-beauté graphique, pénalise grandement le reste du jeu .
Durée de vie : 7/10
Les modes de jeu classiques sont excellents, et passée l'euphorie des premiers jours, nul doute que même les casual gamers y rejoueront régulièrement pour défier des amis à la maison ou affronter d'autres joueurs en ligne . La persévérance sur le mode histoire me laisse perplexe, et il y a fort à parier que nombre de joueurs ne s'y attarderont pas ...
Note Globale : 7. 8/10
Alors que toute la partie du jeu issue de l'arcade atteint des sommets, tout ce qui y a été greffé pour la version console est de moindre qualité, pour rester poli . Ca sent le bâclage à plein nez, c'est dommage car le jeu classique (Arcade, Versus, Team Battle, Chrono ) et en ligne est très bon . Un bon point pour les fans de la série, l'édition collector, dans sa grosse boîte style PLV (Publicité Lieu de Vente) est sympathique . Pour 20€ de mieux, vous aurez un poster, un magnifique Art Book, l'un des plus beaux que j'aie eu dans un collector et un sweat-shirt capuche, blanc pour la XBox, noir pour la PS 3 . Un reproche cependant : Les chargements sont très fréquents et sont plutôt longs et les subir avant et après chaque match devient vite pénible, d'autant qu'installer le jeu version XBox sur le HDD ne semble guère améliorer les choses .
En conclusion, après un KOF
XII raté et qui est l'exception qui confirme la
règle, cette nouvelle conversion d'un hit de
l'arcade sur consoles est encore un succès . A vous de voir
si vous êtes plus Tekken, SoulCalibur ou
Street Fighter . En tout cas, c'est bon d'avoir ce
genre de choix !
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